La construction de la PCS Ménage

Depuis son élaboration lors la dernière rénovation de la nomenclature, la PCS Ménage est mise à disposition dans les enquêtes de la statistique publique.

Mais elle peut être construite simplement dans l’ensemble des enquêtes, actuelles ou passées (jusqu’en 1982), dès que l’on dispose des niveaux agrégés (le groupe et, de façon secondaire, la catégorie) de la PCS individuelle des deux principaux adultes du ménage.

Précisément, le schéma de construction nécessite que l’on choisisse la définition du ménage que l’on considère comme adaptée pour l’analyse conduite : ce peut par exemple être le logement (le ménage est composé des personnes habitant un même logement), l’unité de vie (le ménage comprend des personnes partageant un même budget) ou la structure parentale (le ménage est constitué des parents, et éventuels beaux-parents, en charge de l’éducation d’un enfant).

Et ce schéma suppose que l’on précise les deux adultes principaux au sein du ménage ainsi défini. Ce choix est laissé à l’appréciation des utilisateurs, mais une option peut être privilégiée, qui est de choisir la personne de référence et son éventuel conjoint, puisqu’ils constituent précisément les adultes « de référence » du ménage au regard de leur statut d’activité, de leur contribution économique, de leur position parentale, etc. (selon la thématique de l’enquête). Il convient de noter que cette option n’implique aucun biais de sexe ou d’âge dans la mesure où la construction de la nomenclature est symétrique entre les deux adultes principaux.

De fait, dans la version mise à disposition dans les sources de la statistique publique, la PCS Ménage suivra ce choix, avec différentes notions possibles de ménage. La table de codage et le programme, édité avec le logiciel statistique SAS, que vous pouvez consulter ou télécharger ci-dessous rendent compte de la construction des différentes variables ainsi mises à disposition : la PCS Ménage au sens du logement, de l’unité de vie, du couple formé par les parents de l’enquêté (pour l’analyse de la mobilité sociale ou de la situation des enfants) et des groupes socioprofessionnels historiques (quand on utilise la variable des PCS en vigueur de 1982 à 2020, avec les groupes dédiés aux inactifs).